Depuis peu, deux fois plus de patients atteints d’un cancer du poumon agressif ont accès à l’immunothérapie

Serait-ce un nouvel espoir pour les personnes atteintes d'un cancer avancé du poumon ? Les résultats d’une récente étude internationale inédite (la Keynote 189) à laquelle deux chercheurs belges ont participé peuvent le laisser croire. En effet, la combinaison de l’immunothérapie à la chimiothérapie montre que deux fois plus de patients atteints d’un cancer du poumon métastatique (1) ont accès à l’immunothérapie, avec un risque de décès réduit de moitié. Et bonne nouvelle, cette combinaison est aujourd’hui accessible aux patients belges atteints d’un cancer poumon non à petites cellules métastatique (2), représentant 85% des cancers du poumon métastatiques.

Cancer du poumon : un cancer au pronostic vital sombre

En Belgique, on recense environ 8.000 nouveaux cas de cancer du poumon par an. Et ce cancer ne fait qu’augmenter; on prédit plus de 11.000 nouveaux cas en 2025. (3) Première cause de mortalité chez l’homme et deuxième cause de mortalité chez la femme, avec une survie globale à 5 ans de 16% chez l’homme et 23% chez la femme (4), le cancer du poumon fait état d’un pronostic vital particulièrement sombre. Professeur Thierry Pieters, pneumologue aux Cliniques Saint-Luc, explique : « Cela fait plus de dix ans que nous n’avions plus connu de progrès thérapeutiques dans le cancer du poumon, un des cancers les plus dévastateurs. Les effets de la chirurgie, la radiothérapie ou la chimiothérapie utilisée seule restaient limités, principalement dans les stades avancés. Mais depuis deux ans, avec l’arrivée de l’immunothérapie dans le cancer du poumon, grâce à ces molécules qui réactivent le système immunitaire contre les cellules cancéreuses, un nouveau chapitre s’est ouvert. La survie s’est améliorée même si le pronostic pour ce type de cancer reste sombre. Aujourd’hui, nous disposons d’une véritable possibilité de traitement pour nos patients atteints de cancer de poumon métastatique non à petites cellules (représentant 85% des cancers du poumon). Cela ne signifie pas que les traitements traditionnels vont tomber aux oubliettes. Que du contraire, on remarque que certaines combinaisons s’avèrent extrêmement efficaces. C’est le cas de la toute première combinaison avec l’immunothérapie. Quand elle est combinée à la chimiothérapie, les résultats sont tout simplement époustouflants. »

Risque de décès réduit de moitié

Ce nouveau traitement, qui combine l’immunothérapie à la chimiothérapie, est indiqué dans le traitement en première ligne du cancer du poumon non à petites cellules métastatique (2). Selon l’étude Keynote-189 du laboratoire pharmaceutique MSD (1), cette combinaison offre un taux de réponse sans précédents, puisqu’elle offre un taux de survie globale à un an de 70% et une réduction du risque de décès de 50% par rapport au traitement traditionnel. L’association de l’immunothérapie à la chimiothérapie n’aggrave pas la toxicité de la chimiothérapie.

De l’espoir pour deux fois plus de patients

« Au vu de ces résultats, l’étude Keynote -189 (1) devrait modifier les standards de traitement de première ligne dans le cancer pulmonaire non à petites cellules métastatique, affirme le Pr Sebahat Ocak, l’un des deux chercheurs belges ayant participé à l’étude internationale Keynote-189. Actuellement, seuls les patients dont le biomarqueur PD-L1 est exprimé dans plus de 50% des cellules cancéreuses peuvent bénéficier d’immunothérapie dès le diagnostic, alors que les autres sont traités par chimiothérapie. Grâce aux résultats de l’étude Keynote-189, les patients dont le biomarqueur PD-L1 est exprimé dans moins de 50% des cellules cancéreuses vont également pouvoir bénéficier d’immunothérapie dès le diagnostic, en association avec de la chimiothérapie. Ils ne devront plus attendre d’avoir eu une chimiothérapie pour passer à l’immunothérapie.. Avec un cancer de stade avancé, le temps est compté et ce gain de temps est précieux pour la survie. Autre aspect non négligeable, deux fois plus de patients auront accès à l’immunothérapie. En outre, les traitements s’administrent ensemble toutes les trois semaines. Pour les patients, c’est une bonne nouvelle, pleine d’espoir…»

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(1) Cancer du poumon non à petites cellules, représente 85 % des cancers du poumon
(2) L’étude Keynote-189 concerne les patients atteints d’un cancer du poumon métastatique non à petites cellules de type non squameux ne présentant pas de mutations EGFR ou ALK.
(3) Source : Fondation contre le Cancer, 2011
(4) Source : Belgian Cancer Registry

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