Baromètre MSD 2018 « Les Belges face au cancer » (1) : Près de 60% des Belges sont optimistes quant à la chance d'un jour guérir du cancer

« Et ils peuvent l'être. Tous cancers confondus, 60% des patients en guérissent en Belgique. Et grâce à des programmes de dépistage, aux dernières recherches et innovations et à l'approche multidisciplinaire du cancer, le risque de mourir d'un cancer diminue d'année en année », reconnaît le Professeur Ahmad Awada, chef de service de Médecine et d'Oncologie Médicale, Institut Jules Bordet.

  • Les Belges ont une bonne connaissance des cancers les plus fréquents et les plus meurtriers ainsi que des traitements classiques du cancer tels que la chimiothérapie, la radiothérapie ou la chirurgie. Nouvelles venues dans divers cancers : les thérapies biologiques ciblées, et en particulier l’immunothérapie n’occupent pas encore une place de choix dans l’esprit des Belges.
  • Plus de 60% des Belges estiment que la recherche avance lentement et près de 60% souhaitent voir arriver plus de nouveaux traitements, pas toujours conscients qu’une petite révolution est en marche depuis deux ans en Belgique et au niveau international.
  • Un patient à qui on ne prédisait que trois mois à vivre est toujours là après 1 an et sans traces de cancer. Ce n’est pas un cas isolé. Il témoigne.

Optimisme des Belges

Près de 6 Belges sur 10 pensent qu’il sera possible d’un jour vaincre complètement le cancer. Le Professeur Ahmad Awada commente : « Ce résultat me ravit car les Belges ont raison d’être optimistes. A l’heure actuelle, on guérit plus d’un cancer sur deux en Belgique grâce à des dépistages et surtout grâce à l’approche multidisciplinaire du cancer par les oncologues médicaux, les chirurgiens, les radiothérapeutes ainsi que les soins de support, mais pas seulement. Les traitements existants ne cessent de s’améliorer et depuis deux ans, nous possédons une nouvelle arme contre certains types de cancers très meurtriers que les traitements traditionnels n’arrivaient pas à combattre : cette arme est l’immunothérapie ; une thérapie biologique ciblée qui permet de rétablir les capacités du système immunitaire à combattre le cancer. Nous nous réjouissons de ce bouleversement du paysage thérapeutique qui restait inchangé depuis plus de trois décennies. Nous sommes convaincus que les chiffres de survie du cancer ne vont faire que s’améliorer, l’immunothérapie n’en étant qu’à ses débuts. »

Connaissance des Belges

Les Belges ont une très bonne connaissance des cancers les plus fréquents, à savoir les cancers du sein, du poumon et du colon et une relativement bonne connaissance des cancers les plus meurtriers. Ils placent à raison les cancers du poumon, du pancréas et du foie dans le top 5 des cancers les plus meurtriers. Ces cancers ont un très faible taux de survie à 5 ans de respectivement 16%, 12% et 22%2. Arrivent également dans leur top 5, les cancers du colon et du sein alors que ces cancers ont un bien meilleur pronostic avec une survie à 5 ans de 63% et près de 90% 2! Quant aux traitements du cancer, le plus connu des Belges reste la chimiothérapie. 72% pensent premièrement à la chimiothérapie comme traitement du cancer, 11% à la chirurgie et 8% à la radiothérapie. Seuls 1,5%  citent l’immunothérapie. « Et c’est normal ! Pour le monde médical, l’immunothérapie a déjà une place de choix surtout dans certains types de cancer ; une bonne partie de l’avenir de la cancérologie est sans doute là. En 2017, il n’y a eu pas moins de 700 publications scientifiques sur le thème et les voies d’exploration restent immenses avec de nouvelles indications à l’étude, des combinaisons possibles avec des traitements traditionnels, la recherche de marqueurs d’efficacité, etc. Les Belges ne voient que la pointe de l’iceberg. Il n’empêche, en deux ans de temps en Belgique, l’immunothérapie est déjà accessible dans 6 cancers différents (mélanome, poumon, vessie, lymphome de Hodgkin, tête et cou, rein) donnant des résultats extrêmement probants sur des cas auparavant difficilement traitables. » explique le Professeur Awada.

Mesures de prévention des Belges

70% de Belges pensent qu’ils seront un jour confrontés personnellement au cancer. Pour éviter cela, nombreux sont ceux qui mettent en place des mesures de prévention. Près de 60% déclarent ne pas fumer ou avoir arrêté de fumer. 46% protègent leur peau du soleil.  44% disent manger plus sainement. Ils sont tout de même 22% à ne rien faire pour réduire les risques de cancer.

Attentes élevées en termes de prise en charge

On le sait, les Belges sont optimistes quant à la chance de guérir un jour du cancer ; du coup, leurs attentes en termes de prise en charge sont élevées. 64% souhaitent un meilleur dépistage, 59% plus de nouveaux traitements et 57% un meilleur remboursement. Le Prof Awada explique : « Et pourtant en Belgique, ces trois domaines n’ont jamais autant progressé ! Il faut dire ce qui est, le Belge est bien loti en matière de prise en charge du cancer. Dans le dépistage et surtout le diagnostic, nous possédons des imageries médicales beaucoup plus sensibles et performantes qu’auparavant. Pour ce qui est des nouveaux traitements, on l’a déjà précisé, ces deux dernières années marquent l’avènement de nouvelles thérapies qui n’ont pas fini de nous étonner, et en particulier l’immunothérapie. Quant au dernier point, le remboursement… il faut savoir que la Belgique est un des rares pays d’Europe donnant accès aussi rapidement aux innovations thérapeutiques montrant une réelle plus-value. C’est à saluer car dans un domaine où parfois la survie se compte en mois, c’est inestimable. »

Roland témoigne : « Après un réanimation cardiaque et un coma suite à une crise d’épilepsie, j’ai passé des examens plus approfondis. On m’a alors découvert une métastase au cerveau, celle qui avait provoqué la crise d’épilepsie, ainsi que la tumeur principale au poumon et d’autres métastases aux os. J’étais tout simplement condamné. Mon spécialiste m’a alors proposé de tester l’immunothérapie comme traitement général de la maladie après radiothérapie sur le cerveau, je n’avais plus rien à perdre. Je l’ai commencé en septembre 2017 et mon organisme y réagit bien. Aujourd’hui, il ne reste plus rien de la métastase au cerveau, la tumeur au poumon a fortement diminué et les métastases aux os sont consolidées. Surtout, je revis ! Mon quotidien s’est nettement amélioré. Je peux refaire des choses que je ne faisais plus. »

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(1) Enquête Ivox réalisée sur un échantillon représentatif de 1000 personnes entre le 15 mars et le 22 mars 2018
(2) Registre du Cancer, “la Fondation Registre du Cancer publie pour la première fois les chiffres de la survie du cancer en Belgique”, 13 avril 2018

 

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Aurelie Coeckelbergh PRIDE
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