Premier baromètre « Les Belges face au cancer ». Près de 7 Belges sur 10 pensent que le cancer sera un jour vaincu

L’immunothérapie apporte une réponse jusqu’alors inégalée dans des cancers meurtriers

Une toute nouvelle analyse réalisée par le Prof. Bart Neyns de l’UZ Brussel montre que, grâce à l’immunothérapie, pour plus d’un patient sur trois atteint de mélanome avancé, le cancer a été réduit. De tels résultats n’ont jamais été atteints auparavant avec d’autres traitements. Des résultats extrêmement encourageants qui ouvrent de nouvelles perspectives.

Une enquête menée par l’institut de sondage Ipsos, validée par des oncologues belges et avec le soutien de MSD Belgique, révèle un certain optimisme mais aussi des inquiétudes par rapport au cancer parmi la population belge. Les oncologues se veulent rassurants notamment grâce à l’arrivée de nouveaux traitements et remettent les résultats en perspective.

62% des Belges pensent qu’ils seront confrontés au cancer au cours de leur vie

Plus de 60% des Belges avouent avoir déjà été touchés par le cancer personnellement ou via un de leurs proches. Ce chiffre augmente au-delà de 70% pour la tranche des 45-54 ans. Quant à la probabilité d’être un jour personnellement confronté au cancer, plus de 60% estiment qu’elle est forte, voire très forte. Ce chiffre augmente à 73% pour les 35-44 ans. Le Professeur Jerusalem, chef de service d’oncologie au CHU de Liège commente : « On remarque que la peur de contracter le cancer est très élevée parmi la population belge. J’ai envie de les rassurer, la réalité est différente. On estime  qu’1 homme sur 3 et 1 femme sur 4 sont confrontés à la maladie avant leurs 75 ans. Ce qui ferait 28% de la population, on est loin de 73% et tant mieux ! Ceci étant dit, la prévention et le travail de sensibilisation auprès du public restent essentiels »

Les Belges relativement bien informés

Quand on demande aux Belges quels sont les cancers les plus dévastateurs, leur top 3 est proche de la réalité. Ils estiment que les cancers du pancréas, du poumon et du foie sont les plus meurtriers. Le Professeur Neyns, chef de division de l’oncologie médicale, à l’UZ Brussel, précise : « Ces trois cancers sont effectivement des cancers de très mauvais pronostic pour lesquels on avait peu d’armes jusqu’à ce jour. Quant au mélanome, c’est un cancer qui est relativement bien traité s’il est pris à temps. Par contre, il devient extrêmement difficile à traiter si le stade est plus avancé. Heureusement, pour les cancers du poumon, du foie et le mélanome, l’immunothérapie offre de nouvelles perspectives ».  

Peur de mourir

L’enquête révèle que la conséquence la plus redoutée du cancer est la mort. Juste après, les Belges évoquent l’impact que pourrait avoir le cancer sur leur famille et leurs enfants. Ensuite, vient la peur de la douleur et de la dégradation de leur qualité de vie. Lydie Meheus, Managing Director du Fonds Anticancer commente : « Dans le cancer, la dimension humaine est essentielle. Plus on comprend les effets du cancer et des différents traitements existants sur la vie du patient et son entourage, mieux on peut les soutenirL’information – celle qui est scientifiquement prouvée – est un élément essentiel de cet accompagnement  »

Les Belges face aux chances de vaincre le cancer

Et quand on leur demande s’ils pensent que la recherche vaincra un jour le cancer, 1 sur 4 n’y croit pas du tout et 64% pensent que la recherche pourrait en venir à bout mais à long terme. Le Professeur Jerusalem commente: « L’annonce d’un cancer est toujours un moment difficile. Comme on le constate dans ces résultats, le lien à la mort est presqu’inévitable. Et pourtant, il y a des raisons d’être optimiste

L’immunothérapie : une révolution thérapeutique en marche

Et le Professeur Jerusalem d’ajouter : « Non seulement, certains cancers ont un taux de guérison élevé avec l’arsenal thérapeutique existant, c’est le cas du cancer du sein ou du cancer du côlon. Mais surtout, on est à l’aube d’une nouvelle ère thérapeutique avec l’arrivée prochaine de l’immunothérapie en Belgique. Les résultats d’essais cliniques sur différents types de cancers jusqu’il y a peu intraitables sont impressionnants. Des résultats prometteurs sont obtenus chez environ 1 patient sur 5 souffrant d’un cancer au stade avancé (métastatique). Il faudra maintenant comprendre comment au mieux combiner ces traitements avec les autres traitements existants afin de tenter de guérir plus de patients. Cela redonne espoir au monde médical et, plus que tout, aux patients. »

Une nouvelle arme contre le cancer : booster le système immunitaire pour qu’il attaque lui-même les cellules cancéreuses

L’immunothérapie dans le cancer représente la nouvelle approche thérapeutique la plus prometteuse depuis l’apparition des premières chimiothérapies dans les années 1940. Là où la chimiothérapie cible la tumeur pour la détruire, l’immunothérapie, vient booster le système immunitaire pour qu’il retrouve son rôle initial et s’attaque à la tumeur cancéreuse sans endommager les cellules saines. Le génie de cette approche thérapeutique réside dans le fait qu’elle est plus sélective et qu’elle produit des réponses durables sur plusieurs types de cancer, notamment le mélanome métastatique. Le Professeur Neyns de commenter ce résultat : « le mélanome métastatique est une forme de cancer de la peau extrêmement dévastatrice. Jusqu’en 2010, moins de la moitié des patients survivaient plus d’un an après avoir reçu le diagnostic de métastases et à peine 10% des patients vivaient plus de 5 ans. L’immunothérapie vient changer la donne[1]. »

Disparition de métastases, y compris au cerveau

Le Professeur Neyns et son équipe de l’UZ Brussel ont entrepris une analyse d’envergure avec l’immunothérapie sur plus de 100 de leurs patients atteints de mélanome avancé à très avancé et ayant eu accès à l’immunothérapie avec l’anticorps anti-PD-1 pembrolizumab après avoir reçu une à deux lignes de traitements (chimiothérapie, thérapie ciblée). Les résultats sont éloquents et confirment l’efficacité et l‘excellente tolérance de l’immunothérapie même sur des mélanomes avec métastases au cerveau. Pour plus d’un patient sur trois ressortant de cette analyse, le cancer a été réduit, de tels résultats n’ont jamais été atteints auparavant avec d’autres traitements. L’étude a également pu identifier des facteurs dans le sang qui déterminent le résultat du traitement. Lorsque ceux-ci sont favorables au début du traitement, l’espérance de vie dépasse les 70% un an après le début du traitement.

Fort de ces résultats, le Professeur Neyns lance un appel aux autorités compétentes et à l’industrie pharmaceutique : « Non seulement, il est important de donner accès à ces thérapies aux patients belges le plus rapidement possible mais en plus, nous remarquons suite à notre analyse rétrospective qu’introduire cette thérapie plus tôt dans le stade de la maladie augmente les chances de survie et est probablement un meilleur investissement pour les soins de santé en  limitant les traitements moins efficaces ».

Sur base de ces résultats, le Professeur Neyns conclut : « nous pouvons être optimistes pour l’avenir. La combinaison d’immunothérapies actives peut aboutir à une guérison durable chez un nombre grandissant de patients atteints de cancer ».

[1] Ribas et al.- The Lancet Oncology - 2015

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Aurelie Coeckelbergh TBWA/PR-IDE
Margot Chapelle TBWA/PR-IDE
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